Il me faut reconnaître que je n’ai jamais réellement
compris l’intérêt fondamental des pavillons annuels réalisés par les vedettes
du show-bizz architectural à la demande de la Serpentine Galery et installés
pour l’été dans Hyde Park. Jusqu’à l’année dernière, à l’occasion d’un grand
week-end à Londres en juin, je n’y voyais qu’exercices formels, au demeurant
parfois fort convaincants.
En 2013 donc, le pavillon de Sou Fujimoto m’a ouvert les
yeux sur la dimension expérimentale qu’offre la simplicité de programme d’un
pavillon : surface réduite, usage unique, structure légère car éphémère.
En l’occurrence il s’agit de l’expression de l’enveloppe comme espace, avec
tout ce que le mot possède d’expérience sensorielle et kinesthésique,
imaginative et sémiotique.
Cette année la proposition du chilien Smiljan Radic est
peut-être moins stimulante. Mais les rapports intérieur-extérieur et mouvement-pause
sont tout à fait réussis.
L’architecte à qui ce sera au tour de s’essayer à l’exercice en 2015 n’est pas encore annoncé…
L’architecte à qui ce sera au tour de s’essayer à l’exercice en 2015 n’est pas encore annoncé…
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